nous avons été nombreux a rester pétrifiés devant l'image de ce monsieur ,transformé en animal sauvage ,perdant tout contrôle pour aller tuer jusque dans une descente de garage un malheureux cerf épuisé
sans doute 'l homme est il cultivé ,bien "élevé" ,sans doute a t il fait des études et peut être même vouvoyé ses parents et le voilà transformé en bête
on mesure a quel point l'homme ne se contrôle plus,l'hystérie du sang ,de donner la mort ,celle ,peut être du refus d'être humilié par un animal qui lui échapperait ,de fait ,le vernis mondain saute et toutes les règles sont pulvérisées a coups de fusil
devant ces images ,devant un tel comportement ,on comprend a quel point notre société est fragile ,que l'homme le plus civilisé est capable de se transformer en une brute sans le moindre neurone
comparaison n'est pas raison, mais l'on s'interroge parfois sur ces hommes qui, un jour, ont pratiqué des génocides ,des meurtres de masse ou tout "simplement" battu a mort leur épouse ,mais devant l'image d'un individu capable de franchir les grilles d'un pavillon pour aller exécuter une bête épuisée dans une descente de garage ,on se dit que la culture ,la civilisation, cette certaine idée de l'humanité sont plus fragiles que du cristal de bohême.
il va ,parait il , participer a la messe de la saint hubert dans quelques jours, quelle étrange chose ,quelle schizophrénie que de célébrer un dieu de miséricorde quand on a si peu de pitié ,quand on pense a ce saint hubert patron des chasseurs qui abandonna la chasse un jour que courrant après un cerf ,il vit une croix entre ses bois
sans doute ,cet alain drach du tiroir de la commode ,les yeux injectés de sang ,et de soif morbide n'a t il rien pu voir de la sorte dans la descente de garage de ce petit pavillon de l'oise
je gage que le sacrifice du cervidé fera avancer la cause animal et alimentera le peu d'estime que l'on peut avoir pour ces viandards
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